Les droits fondamentaux d’une salariée enceinte se trouvent renforcés avec des aménagements favorables de ses conditions de travail. Ainsi, la grossesse donne un titre spécial et particulier aux employées pendant une certaine période. Alors, de quels droits s’agit-il et comment fonctionnent ces aménagements ? La femme enceinte est-elle toujours payée pendant son congé maternité ? Toutes les informations relatives à ces interrogations sont dans l’article présent; lisez-le.
Le droit de s’absenter
Certes, la loi ne permet pas une réduction des honoraires de travail aux femmes salariées qui sont enceintes. Néanmoins, elle leur accorde un bon nombre de privilèges étant donné que celles-ci bénéficient d’un statut particulier en tant qu’employées. En effet, la femme salariée qui est en état de grossesse et qui exerçait un travail de nuit a le droit d’être transférée pour un travail de jour. Ainsi, il est de l’obligation des employeurs de participer à la protection de l’enfant et de la mère en l’affectant à un poste convenable de journée.
Par ailleurs, la salariée enceinte a la possibilité de s’absenter par moment afin de répondre à des préoccupations d’ordre sanitaire. Par exemple, elle peut quitter son poste à des heures de travail pour pouvoir aller à un rendez-vous à l’hôpital.
Surtout si celui-ci est capital pour le bien-être de sa grossesse et le bon déroulement de son accouchement à venir. Généralement, cette autorisation d’absence est au nombre de sept fois en comptant l’examen prénatal du premier trimestre et les six examens qui le suivent. Et durant ces absences, la salariée a droit au paiement de son salaire sans aucune pénalité. De son côté, votre mari peut aussi avoir droit à trois jours d’autorisation d’absence pour vous porter son accompagnement au cours des examens.
Le droit à une mutation temporaire
Comme susmentionnée, la femme qui exerce des travaux pénibles et susceptibles d’être dangereux pour l’évolution de sa grossesse peut demander une affection temporaire. Ce qui va lui permettre d’avoir de façon temporaire un autre poste au sein de la même structure, mais qui est moins difficile ou pénible. Ce droit est d’habitude demandé en fin de grossesse.
Dans le cadre où l’employeur se montre moins tolérant, il va falloir vous recourir à l’intervention de votre médecin. Qui va donner son avis et les raisons sanitaires pour lesquelles, étant sa patiente, vous avez besoin d’être loin des travaux de grande capacité énergétique.
En outre, cette mutation devient immédiatement obligatoire et sans négociation si la salariée enceinte est exposée à des risques d’ordre biologique ou à des produits dangereux. Puisque cela peut négativement avoir des conséquences sur l’état de l’enfant et aussi de sa mère.
Il faut souligner que la mutation ou l’affectation vers un autre poste dans ces conditions n’a pas de répercussion sur le salaire de l’employée. Sa rémunération ne doit pas diminuer.
Le droit à un congé maternité
Afin de se reposer comme il se doit, la femme enceinte et salariée a droit à un congé maternité. Pendant la période de ce congé, l’employée n’a plus accès à une rémunération étant donné que son contrat de travail est pour l’instant suspendu. Néanmoins, elle va avoir droit à des indemnités journalières qui sont accordées par l’assurance maladie.
Le fonctionnement d’un congé maternité obéit à quelques règles définies par le Code du travail. Il s’agit entre autres du fait que :
- Cela comprend seize semaines, dont 6 pour congé prénatal et 10 pour congé postnatal ;
- Sa durée minimale est de 8 semaines, quel que soit le poste de la salariée ;
- Le temps du congé varie en fonction des conditions sanitaires d’accouchement et du nombre d’enfants à charge et à naître ;
- Etc.
Aussi, vous disposez d’une heure de temps pour allaiter votre enfant en une journée pendant les heures de travail. Cette autorisation est valable sur une période d’un an.
En conclusion, le fait d’être enceinte vous permet d’avoir droit à une pluralité de droits compte tenu de votre état particulier. Il est également de l’obligation des employeurs de veiller au respect de l’ensemble de ces droits.
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